L’US Berry Athlétisme était venue en force à l’Ekiden organisé par l’US Avord : 4 équipes, soit 24 athlètes… plus quelques supporters. Ce genre d’épreuve correspond à merveille à l’esprit du club. L’esprit de compétition, certes, mais aussi la solidarité, l’amitié et le plaisir de courir ensemble. D’ailleurs, les équipes avaient été composées par affinité et pas forcément optimisées pour gagner. Sur un parcours riche en relances et balayé par un vent violent, chacune et chacun a su trouver les ressources pour se «dépouiller» pour son équipe et n’a pas ménagé ses encouragements pour les autres.
Notre équipe féminine fut bien lancée par  Fabienne Bonnefoy qu’on a plaisir à voir revenir en forme. Son chrono est bien meilleur que celui attendu. Marie France Tichit prenait le relais. Il était convenu que cette course entre dans le cadre de sa préparation au semi-marathon de Fontainebleau. Elle prenait donc un départ prudent et accélérait au fil des kilomètres. Anna Syty lui succédait en réalisant un bon 5km prometteur pour la saison de piste où elle se consacrera essentiellement au 3 000m. Fatiha Khouhli, tout juste remise du semi-marathon de Paris s’élançait ensuite pour réaliser une course conforme à ses attentes. Elle transmettait à Maelle Dampfhoffer qui, elle aussi, faisait une belle course même si la distance a dû paraitre bien courte à cette amatrice de trail. Elle permettait à Elodie Fantin de parachever le travail sur les 7.2km dans un chrono qui faisait quelques envieux, même chez les hommes! L’équipe se hisse sur la 2ème place du podium féminin mais se classe aussi 17ème sur 29 au scratch. Belle perf les filles !!
Notre équipe homme n°1 termine à la 2° place du classement, à 30’’ seulement de la victoire et peut nourrir quelques regrets quand on sait qu’une erreur sur le parcours, leur a fait perdre environ …30’’. Une arrivée au sprint pour la gagne, ça aurait eu de la gueule! Ce sont les aléas de la course. Christopher Guillot avait pris les choses en main dès le départ en prenant la 2ème place du 5km dans le chrono prévu. Vincent Sajot, bien qu’au niveau attendu, tombait sur quelques adversaires costauds, perdait quelques place en parvenant toutefois à maintenir l’équipe dans le peloton de tête. Fabien Erhard faisait le forcing pour remonter quelques places et rester au contact des meilleurs. Jean-Charles Martin avait de bonnes jambes et, dans sa précipitation se trompait de chemin. Il perdait là les fameuses 30 secondes. Son chrono final, malgré cet incident, était meilleur qu’attendu. Le junior Clément Salvat faisait remonter l’équipe à la 2ème place avant de transmettre à Christophe Luquet qui, malgré ses efforts, ne pouvait faire que jeu égal avec son adversaire direct et conservait donc cette 2ème place.
Nos deux autres équipes (2 & 3) s’étaient lancées un défi. Très proches sur le papier, la course promettait d’être très serrée. Et elle le fut. Il était prévu que l’équipe 2 prenne un peu de retard avant de remonter en fin de course.
Christophe Souris, premier à s’élancer pour l’équipe 2, ne court pas souvent. Il sait sa capacité sportive limitée, en rit volontiers d’ailleurs, mais c’est toujours avec plaisir qu’on le voit revenir parmi nous où il a la même place que les costauds. Il se bat à son niveau et peut être fier d’avoir fait mieux que ce qu’avait prévu Eric Tinat auquel il transmettait d’ailleurs le relais. Ce dernier remontait quelques places et passait le témoin à Laurent Salvat. Un peu à la peine (quand reviens tu aux entrainements Laurent ?) il conservait toutefois sa place avant de passer le témoin à Marc Couturier. En petite forme actuellement, il se battait malgré tout pour limiter la casse et permettre à l’équipe de rester dans la course. A ce stade, l’équipe 3 était encore devant de plus de 4mn, soit un peu plus que prévu. Le suspense restait donc entier pour le plus grand plaisir de tous. Vincent Lapleigne, une semaine après un bon semi-marathon, avait des jambes de feu sur son 5km. En approchant les 19mn, il entamait une remontée fantastique pour revenir à 1’30 de l’équipe 3. Renaud Jacob, lancé dans ces conditions idéales et ne voulant pas être en reste, fondait littéralement sur son adversaire de club et «avalait» même 2 autres équipes par la même occasion, permettant à notre équipe 2 de terminer 9ème au scratch.
Notre équipe 3 a donc dû céder sur la fin, mais n’a rien lâché et se classe 12ème au final. C’est Lorenzo Marino qui lançait les débats sur les bases chronométriques prévues, classé en 6ème position. Thierry Estève enchaînait, pour un 10km, là aussi conforme à ses attentes. Bruno Berneron vaut sans doute mieux que sa perf de dimanche. Mais il prend la course à pied comme un loisir et c’est tout à fait respectable. Stéphane Leculeur venait préparer son prochain semi-marathon de Montauban. Son résultat est en ligne avec ses attentes et encourageant pour sa course à venir. Surtout, son genou le laisse tranquille depuis un moment et c’est bon signe pour la suite. Frédéric Desson prenait la relève. Lui aussi prépare un semi-marathon (Bordeaux) et sa perf excellente a surpris son entraineur. Ça n’a toutefois pas suffit à résister à Vincent, son concurrent direct de l’équipe 2 de l’USB. Pascal Constant, parti avec 1’30 d’avance, avait la pression de résister à Renaud. Il n’y a pas résisté. Manifestement dans un mauvais jour il réalisait un chrono à mille lieues de son niveau réel. L’équipe se classe 12ème au scratch, 2’ derrière l’équipe 2.
Tout le monde a passé une belle matinée et a apprécié ce genre de course par équipes. Il y en aura d’autres à la Chapelle St Ursin (29/5), à St Florent/Cher (27/6) et l’US Berry athlétisme devrait y être encore bien représentée.

Le même jour, Romain Barbier participait au Trail des piqueurs, en Auvergne. Dans la boue jusqu’au chevilles pendant les 23 km, ce fut une journée épuisante.
Pour son premier trail de plus de 20 km, il termine 272ème sur 485 en 3h15. Il a bien tenu le coup jusqu’au 19ème km mais les 4 derniers furent durs !
Il en garde néanmoins très bon souvenir avec 2 grosses montagnes de pierres à escalader, un passage de corde et une cascade à franchir.
Fatigué mais satisfait de l’expérience, il se dit prêt à recommencer.