Il faisait un temps à ne pas mettre un coureur dehors ce dimanche 29 novembre. Mais comme je dis souvent : « pluie du matin n’arrête pas le marathonien ».  Parlons en, justement, de nos marathoniens.  Ils étaient 3 à s’aligner sur l’épreuve reine des coureurs de fond. Et ce n’est pas trop la pluie qui les a gêné. Mais un vent violent, du genre de ceux qu’on a toujours l’impression d’avoir plus ou moins de face, qui vous déstabilise à chaque foulée et qui vous use inexorablement. Dans ces conditions, il n’est pas question de  performance chronométrique. Finir est déjà un exploit. A la Rochelle, en plus, il faisait froid. Jean Jacques Gamard qui avait sorti les manches longues et les gants , a tenu le rythme prévu pendant la moitié de la course avant de faiblir. Il savait, dès le départ qu’en se fixant un objectif  de 2h40, il n’avait pas beaucoup de marge d’erreur . Il termine en 2h44’16, ce qui est déjà remarquable mais aussi 70ème au scratch et 16ème V1 ! Agnès Deleume, percluse de crampes et extrêmement déçue s’est vu contrainte pour la 1ère fois  de sa longue « carrière » à l’abandon au 34ème km.

Marc Berthon avait choisi Florence, en Italie. Même météo…en pire, avec la pluie en prime. Je n’ai pas trop de renseignement sur sa course, mais ses temps de passages, 20 secondes plus lents que prévu dès les premiers km laissent supposer des conditions extrêmes ou un jour sans. Parti pour réaliser 3h45, il finit en 4h28’24. Il est rageant de voir ainsi plusieurs semaines d’entrainement spécifique éprouvant réduites à néant le jour J. Mais ils savent aussi que cette préparation n’est pas perdue pour les courses à venir. Bonne récupération à tous

Plus près de nous, à Marmagne, nos représentants n’étaient guère mieux lotis. Mais les distances, 6km ou 18.5km rendaient les conditions plus supportables. Honneur à  Jasmine Colin-Sautron qui fait d’une pierre 3 coups : elle réalise 1h28’14" (soit 4mn30 de mieux que l’an passé !), emporte la course chez les féminines et le challenge départemental des courses hors stade ! ! Elle devance dans ces 2 classements, Yamina Ghorzy, auteur aussi d’une  course courageuse et qui réalise 1h35’27" (5ème féminine et 2ème au challenge). Chez les hommes, Fredéric Galichon en terminant 16ème en 1h20’38 améliore son record sur cette course d’une poignée de secondes.  Pascal Constant, qui a cette fois bien géré son effort, et s’est bien accroché, termine en 1h27’32". Il précède de 5 secondes  Stéphane Pellud. Celui-ci, peu habitué à de si longues distance a souffert sur la fin. Mais il aurait aussi du lire les conseils diététique de son entraineur (disponibles sur le site)…il y aurait appris que la fondue savoyarde en quantité pantagruélique n’est guère recommandée la veille d’une course…

Sur 6km, Sebastien Surget, seul représentant du club sur cette distance, est 7ème en 22’15".